
Les maladies dégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Huntington, sont caractérisées par une destruction progressive et irréversible des cellules nerveuses (neurones) ou musculaires. Cette dégradation cellulaire conduit à une perte progressive des fonctions corporelles, comme la mémoire, le mouvement, ou d’autres capacités cognitives et motrices. Pour comprendre ces maladies, il est essentiel d’examiner les mécanismes biologiques sous-jacents qui déclenchent cette dégénérescence.
Un processus central dans plusieurs de ces maladies est **l’accumulation de protéines anormales** dans le cerveau ou les cellules affectées. Par exemple, dans la maladie d’Alzheimer, l’accumulation de protéines bêta-amyloïdes et de protéines tau altérées forme des plaques et des enchevêtrements qui interfèrent avec la communication neuronale. Ces amas toxiques empêchent les neurones de fonctionner correctement, causant leur mort progressive et affectant directement les capacités cognitives. De même, dans la maladie de Huntington, une mutation génétique entraîne une accumulation anormale de la protéine huntingtine, qui endommage les cellules cérébrales responsables de la coordination motrice et des fonctions mentales.
Un autre mécanisme clé est la **dégénérescence neuronale**, un processus où les neurones meurent ou se détériorent plus rapidement que dans un vieillissement normal. Cette dégénérescence peut être causée par divers facteurs, tels que le stress oxydatif, les dysfonctionnements mitochondriaux ou les perturbations dans les mécanismes de réparation cellulaire. Ces mécanismes affectent la capacité des neurones à survivre, entraînant la perte de connexions synaptiques, ce qui amplifie les symptômes neurologiques.
La combinaison de ces processus biologiques explique pourquoi les maladies dégénératives sont si dévastatrices. À mesure que les cellules nerveuses ou musculaires disparaissent, les fonctions corporelles déclinent inexorablement, entraînant des incapacités croissantes pour le patient.